Goodnight Julia

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T'as vu, j'ai pas remis les pieds ici depuis 6 mois et quand je redébarque... BAM! Je décide de changer un chouïa la déco, je me suis dit que les beaux yeux pleins de vie de Senua étaient sûrement plus raccord avec le moi d'aujourd'hui que mes proto-super héros galactiques et monochromes initiaux datant de l'origine de ce blog. T'auras sûrement aussi remarqué le nouveau baptême, on est passé de Wolvhart à nihilist blues: Juju's Bizarre Adventure (nb:JJBA pour les intimes), pour deux raisons : 

- La lassitude du premier, un peu pompeux et un peu trop pagan black metal dans sa façon de sonner. 

- Envie de changement et d'être le plus simplement raccord avec moi-même, qui je suis, assumant passé, présent et posant les pavés de mon avenir. Le choix de nihilist blues était facile, un titre de chanson raccord avec le nom de mon premier vrai webzine (House of Wolves) qui a contribué à forgé qui je suis aujourd'hui au cours de ces 6 dernières années même si ça s'est terminé dans la douleur -et tant pis- et comme j'ai, à mon grand regret, une période cyclique de blues annuel avec un perpetuel vague à l'âme, ce qui en fait une partie intégrante de ma propre personne, pas besoin de chercher midi à quatorze heures. Les initiés l'auront remarqué, le sous-titre Juju's Bizarre Adventure est un clin d'oeil appuyé au manga culte d'Hirohiko Araki : Jojo's Bizarre Adventure, qui a joué un rôle important pendant une période de reconstruction autant personnelle, qu'émotionnelle et conjugale. C'est un hommage que je lui rends à ma façon tout en m'appropriant le fait que ma vie est une aventure étrange et bizarre quotidienne, un film dont je suis le héros et qui, heureusement pour moi, n'est pas un putain de navet.

Les quelques éclaircissements étant faits pour la poignée de gens qui peuvent passer ici à lire mes litanies, je peux donc enchaîner sur la même rengaine que chaque année en Janvier. J'ai eu trente ans, la gueule pétée, des contusions et ecchymoses par les péripéties de l'année 2018, comme l'impression d'avoir pris plus d'un train en pleine gueule, mais ça repart. C'est notre lot, notre croix à tous, je crois bien, ne jamais oublier que si on tombe ce n'est pas pour apprendre à nous relever comme le disait fièrement Christian Bale dans la trilogie Batman de Christopher Nolan, non, si on tombe c'est parce qu'on vous pousse et si vous vous relevez c'est pour rendre les coups. 

Bonne année, il était grand temps de mourir pour Deux Mille Dix-huit, on entre enfin dans l'année de Blade Runner et Akira et ça promet du spectacle !


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